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Un jour « SANS »

Un jour, un psychologue m’a dit que mon problème était que j’oscillais ???

Que parfois j’étais au mieux de ma forme et que parfois j’étais au plus mal. Et que le plus bas de cette oscillation était un problème.

A y réfléchir, il aurait préféré, peut-être, que je sois un peu plus « lisse ».

C’est certainement plus confortable mais ce n’est certainement pas la réalité de tout un chacun.

 La douleur, le stress, la vie…tout oscille.

Cela me fait penser à cette pierre que l’on jette dans l’eau et qui produit un cercle que l’on voit se déplacer petit à petit pour s’éloigner et disparaitre finalement. En fait, en lançant cette pierre dans l’eau, vous avez déclenché une onde mécanique, une sinusoïde. Quand elle se trouve à la surface de l’eau, en haut, vous voyez le cercle, et quand elle redescend et se trouve en bas, le cercle est visible au fond de l’eau, en surface, nous ne voyons rien. Tant qu’il y a de l’énergie, l’onde va pouvoir se propager, et c’est pour cela que l’on voit le cercle s’éloigner. C’est une oscillation, beaucoup de choses oscillent, vos traitements suivent une courbe aussi, montée progressive de l’efficacité puis redescente et fin de l’effet du médicament, la respiration suit le même chemin…La douleur, le stress n’échappent pas à la règle.

Et heureusement, car dans le cas contraire, nous ne sommes plus dans la douleur chronique mais aigue. Idem pour le stress qui devient dépression ou autre, je ne saurais dire, je ne suis pas psy.

Alors, quand ces moments de souffrance m’arrivent, je me dis « je vais appliquer ce que l’on m’a appris » comme, la respiration (cohérence cardiaque, respiration de l’accouchement sans douleur), la méditation pleine conscience (Ah Ah ! pleine conscience que j’aimerais un peu moins à ce moment précis !) et tant d’autres techniques. Parfois cela fonctionne bien et parfois rien n’y fait.

Alors, peut être que là, il est temps de prendre un traitement que l’on nous a prescrit pour ce « trop ».

On ne peut pas toujours tout contrôler et notre cerveau ne peut pas tout supporter.

Je suis tout à fait d’accord avec cela et pourtant, dans ces cours que je donne sur la prise en charge des douleurs, je vous parle d’autres choses, alors ?

Alors, ces cours concernent le chronique, comment gérer les problèmes au quotidien et retarder la prise de traitements, diminuer peut-être l’insupportable, mais ne peuvent faire disparaître ce qui est. La réalité.

La réalité.

Dans des tests que j’ai passés dernièrement, il y avait une question intrigante pour moi. On m’a demandé la similitude entre réalité et rêve.

Curieux, difficile de trouver et pourtant une réponse a jaillit immédiatement dans ma tête : perceptions du cerveau. Ceux sont des perceptions que nous renvoie notre cerveau d’après énormément de données, qui sont très différentes d’une personne à l’autre, d’un moment à l’autre.

Qu’est-ce que la réalité quand, en pleine nuit, vous ne pouvez dormir car une douleur ou une angoisse vous assaillent ? Que tout est amplifié car il fait nuit, que tout le monde dort et que vous êtes seul pour faire face ?

Eh bien, face à cette réalité, cela vaut la peine d’appliquer ces techniques dont je parlais plus haut car une modulation de cette réalité peut être possible. Rappelez vous l’oscillation, elle vaut ici aussi. L’impermanence de toute chose, comme ce cercle dans l’eau qui va finalement disparaitre faute d’énergie.

Et si vraiment rien n’y fait, il reste la réalité du moment que l’on doit accepter.

Pas le choix, c’est là.

Faire cela apaise le cerveau, en tout cas le mien.

J’ai toujours mal, je ne peux dormir et je me sens mieux pourtant.

Acceptation, le mot est lâché!!! laissez le vivre sa vie de mot. Il va osciller lui aussi et effectuer son travail dans votre tête.

Ne sait-on jamais jusqu’où peut-il aller ? Que risquez vous à essayer ?

Et voici quelque chose que j’ai écrit une de ces nuits sans fin…

PS : je remercie Pierre et Sylvie pour la photo qui n’est pas de moi cette fois ci.

 

Une larme coule, roule.

Tout ce qui roule ne fait pas boule.

Boule, boule de quoi ?

Boule dans la gorge ?

Boule dans l’estomac ?

Boule dans le sein?

Boule ailleurs ?

Boule de cristal ?

Les boules…. et

Boule de chewing gum !

Boule de billard !

Boule de pétanque !

Boule de neige,

Boule de Noël,

Boule de lumière,

Boule d’espoir ?

Boule tout court.

À quoi veux tu jouer ?

A quoi ai je envie de jouer ?

Angèle Parodi

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